
http://www.aigledebonelli.fr/?q=node/67
La population de l’aigle de Bonelli (Aquila fasciata) semble augmenter, je trouve qu’il y en a d’espoir avec la sensibilisation, les ornithologues qui étudient les rapaces diurnes devraient avoir un travail dur quand-même.
L’électrocution sur les lignes moyenne tension, les aigles guettent généralement leurs proies en hauteur depuis un poteau, ils risquent avec l’envergure quand ils posent sur l’armature d’être électrocutés en entrant en contact avec deux fils. 31 aigles de Bonelli entre 1990 et 2013 ont été trouvés mort en France. La cause la plus connue de la mortalité en France.
La persécution, les tirs qui ont augmenté de 1 à 2 individus chaque année depuis 2008. 1 cas de l’empoisonnement, le piegages accidentels et le braquage. Il y a des fédérations des chasseurs qui dénoncent les actes de braconnage et ainsi leur implication concrète dans un certain nombre d’actions favorable au Bonelli aux côtés des chasseurs locaux, gestion de milieux et espèces proies, apparemment une marque encourageante dans les rapports de ce grand rapace.

L’aigle de Bonelli (Aquila fasciata)
Le dérangement des activités humaines est un facteur important pour le déclin des individus, par exemple la randonnée, l’escalade, survol des hélicoptères et surtout l’extension de l’urbanisation. Nous sommes des intrus sur leur territoire.
« La trichomonose : Cette maladie a été mise en évidence lors des suivis et des opérations de baguage et se caractérise par la formation d’abcès dans la bouche et le jabot des aiglons. Les jeunes n’arrivent plus à s’alimenter normalement et peuvent décéder par inanition ou étouffement. Cette maladie a causé en France, la mort d’au moins sept aiglons entre 1990 et 1998. Celle-ci est due à la présence d’un protozoaire flagellé Trichomonas gallinae, qui se transmet d’oiseau à oiseau lors du nourrissage, soit directement par le bec si les adultes sont porteurs sains, soit par des proies infectées. Aujourd’hui, une inspection systématique du bec des juvéniles est faite au moment du baguage et, le cas échéant, les cas de trichomonose sont traités immédiatement puis les oiseaux contaminés suivis pour déterminer leur devenir. Cette maladie semble donc à présent bien maitrisée et faiblement impactante. »
Les éoliennes causent une perte des habitats naturels pour les aigles de Bonelli, les pales pourraient être mortelles pour les individus qui volent à risque, en Espagne a-t-on trouvé un aigle mort. La perte des habitats naturels est aussi causée par le photovoltaïque au sol.
« Concernant le photovoltaïque au sol, là aussi l’impact le plus évident concerne la perte d’habitat, non tolérable dans les zones de vie d’une espèce aussi menacée, alors même qu’il existe des alternatives évidentes en zone urbanisées et artificialisées (dont le taux de croissance est un des plus forts au niveau national en LR et PACA notamment). Ces principe figurent d’ailleurs sur tous les guides ministériels et schémas régionaux établis sur le sujet, sans pour autant contraindre les très nombreux projets industriels en développement à s’y soumettre. »
Ben, je ne raconte pas tout, car tout est déjà bien expliqué dans les articles. Bien sûr, l’évolution des paysages, les agricultures qui se répandent. La compétition interspécifique qui y joue un rôle important, les espèces compétant d’un terrain de chasse, l’espèce la plus adaptée survivrait. Mais je suis vraiment fascinée par les rapaces, il y a de buses là où j’habite, mais je n’ai jamais vu un aigle. Il y a des faucons crécerelle dans le coin.
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Maria Thunholm